L'étrange flux de pensées.

J'aime assez l'idée de moi avec camisole autour. L'image de Doc Brown sûrement, un peu sympathique. Ce qui m'effraie un peu plus, c'est cette attirance pour le vide et cette envie de faire fuir les gens autour de moi.
Ça c'est pour la version je suis folle et tellement originale, en vrai c'est "it's a little messed up round here", et si t'arrives à passer toutes les barrières tordues et pointues entre le monde et moi, alors bienvenu et me lâche surtout pas, parce que là je m'ouvre, me consacre, aime, ai terriblement peur d'être déçue, quittée, trahie.
Pourquoi est-ce si difficile d'être heureux et bien à deux, ou à plus ? Mais pourquoi est-ce si difficile de vouloir être heureux ? Moi je complique tout, les barrières pointues tout ça, je les mets volontairement, pourquoi la peur ? Je sais même pas d'où elle vient ? Je n'aime pas trop les psychiatres, je pense, Freud tout ça c'est de la psychologie systématique, ça n'existe pas, j'ai trouvé la formule belle, "psychologie systématique", je la trouve exacte. C'est à chacun de trouver sa psychologie propre. Alors oui c'est un peu plus long et dangereux, mais je pense que c'est un plâtre qui tient bien plus longtemps. L'os cassé dans ta cervelle. A quand remonte l'accident ?